En deux mots

OYEZ, OYEZ,
TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS
QUI NE SE LAISSENT PAS FAIRE !

Fin septembre aura lieu la première édition du festival des DERNIERS DE CORDÉE.
Ça se passera les 23 et 24 septembre sur la commune de Taxat-Senat.
Un mini-village du fin fond de l’Auvergne.
LE centre de la France. Géographique tout du moins.

MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CETTE HISTOIRE ?

Tout part d’une rencontre inattendue entre une association de cordistes (Cordistes en colère, cordistes solidaires) et les membres auvergnats d’un syndicat de travailleuses et travailleurs du spectacle (STUCS CNT-SO).
Ces deux collectifs voulaient chacun organiser un événement festif, un prétexte pour créer un moment de rencontre et de débat dans leurs métiers respectifs. Mais, seuls dans leur coin et face à l’ampleur de la tâche, ça semblait compromis. L’idée leur est alors venue de mutualiser leurs énergies et d’organiser un événement commun.
Tout part de là.

Là-dessus, des collègues de collègues ont eu vent de l’histoire et se sont dit : nous aussi on veut en être ! Des scaff’holders (Scaff de France), des gardiens de troupeaux (SGT), des routiers (SUD Route), des travailleurs aides à domicile (CNT-SO), des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des libraires (Book Bloc), des artistes-auteurs (STAA), des correcteurs… un collectif de femmes cordistes (Haut Pluri’Elles) et des inspecteurs du travail (CNT et SUD).

Mais aussi un collectif de familles : Stop à la mort au travail.

Et probablement d’autres surprises encore…

DERNIERS DE CORDÉE :
UNE RENCONTRE DE MÉTIERS EN LUTTE

De là, le festival des Derniers de cordée a pris forme, s’est étoffé.
Le nom du festival semble causer. Les derniers de cordée se reconnaissent en ce qu’ils sont surtout les premiers de corvée…
L’envie d’échanger, de se rencontrer est partagée.

Ce week-end-là, ce sera donc un festival multiprofessionnel que nous proposerons. Avec une série de débats pour partager nos luttes. Nous raconter ce qui marche. Ce qui ne marche pas. Tisser des solidarités au-delà de nos métiers propres. Construire des amitiés à la faveur de moments conviviaux. Mettre en commun nos expériences.
Pour en faire naître une nouvelle vigueur.

De son côté, Anthony Pouliquen nous invitera à prendre du recul et à élargir nos réflexions avec sa conférence gesticulée « Une autre histoire des classes sociales ».

Évidemment, des temps seront aussi réservés aux débats intraprofessionnels. Pour nous fédérer au sein de nos métiers. Faire avancer nos problématiques respectives. Délier les possibles.

AUSSI UN FESTOCHE POUR TOUTES ET TOUS

Mais, en plus de nos histoires de prolos en lutte, des animations auront lieu tout au long du week-end. L’occasion de ramener ses potes, sa famille. Un week-end aussi pour les habitants du coin.
Avec des démos/spectacle présentant les facettes cachées de certains de nos métiers. Un escape game. Tout un espace pour (re)découvrir les jeux d’arcades. Une performance de magicien, jongleur et dompteur de bulles…
Et, évidement, un méga-top-concert le samedi soir avec du punk auvergnat, du ska stéphanois endiablé, et une fin de soirée DJ éclectique.

Alors, n’hésitez pas, viendez !
On en sortira peut-être un peu vidés, mais plus forts. Forts de nouveaux alliés. Pressés de remettre ça l’année suivante. Impatients de partager encore nos victoires.
Regonflés à bloc.
Heureux, en somme.